Ci-dessous, retrouvez le diaporama de la mobilisation et de l'Assemblée Générale.
Au vu des résultats du rapport d'experts indépendant sur le projet de révision de la CPPEF, commandé par le SSP, l'Assemblée Générale a décidé d'une nouvelle journée d'actions et de grève le mercredi 18 mars si les autorités refusent d'entrer en matière sur les revendications suivantes:
- Le Grand Conseil doit repousser le débat prévu fin mars
- Le Conseil d'Etat doit rouvrir les négociations avec les partenaires sociaux (SSP, FEDE)
En effet, ce rapport démontre qu'en l'absence de la création d'une réserve de fluctuation de valeurs évaluées à 573 millions de francs, "il faut alors accepter que la réforme entraîne réellement une baisse limitée non à 9,5% mais plutôt à 15%, pouvant être encore plus sévère pour certaines catégories d'assurés".
Ce rapport montre également que le maintien de la primauté des prestations, avec un niveau de rentes aligné sur celui de la révision actuelle, coûterait moins cher que le passage à la primauté des cotisations.
Les autorités doivent donc prendre leurs responsabilités en se donnant le temps d'étudier sérieusement le Rapport d'experts indépendants et apporter les correctifs nécessaires.
Cette démarche est également soutenue par Pierre-Yves Maillard qui l'a dit très justement lors de la conférence organisée en fin de cette journée du 4 mars: "Il faut prendre le temps, ne pas se laisser mettre sous pression par des délais. S’il faut repartir pour un tour de négociation, il faut le faire. On n’est pas à trois mois près lorsqu’il s’agit d’une réforme aussi importante".
