A signer jusqu'au 26 juin 2022 / Bis zum 26. Juni 2022 zu unterzeichnen
La lettre-ouverte est disponible en pdf ci-dessous / Der offene Brief ist unten als pdf verfügbar.
Les professionnel∙le∙s de la petite enfance du Canton de Fribourg appellent le Conseil d’Etat à se déterminer en faveur de la motion Moussa/Fattebert « Renforcer l’accueil intégratif de la petite enfance » et à allouer des moyens supplémentaires pour la prise en charge des enfants de 0-4 ans à besoins particuliers.
Die Fachleute der frühen Kindheit im Kanton Freiburg fordern den Staatsrat auf, sich für die Motion Moussa/Fattebert "Stärkung der integrativen Kleinkinderbetreuung" zu entscheiden und zusätzliche Mittel für die Betreuung von Kindern mit besonderen Bedürfnissen im Alter von 0-4 Jahren zu bewilligen.
Le manque de moyens pour la prise en charge des enfants à besoins particuliers en période préscolaire (0-4 ans) est une réalité dans le Canton de Fribourg. La demande en accompagnement est exponentielle, les situations se complexifient, mais les moyens sur le terrain ne suivent pas.
Le résultat de cette situation est l’impossibilité de prendre en charge de manière adéquate, et suffisamment tôt, les enfants à besoins spécifiques. Les listes d’attente pour une prise en charge, que ce soit auprès du SEI (Service éducatif itinérant), pour des accompagnements en logopédie ou en psychomotricité s’allongent de manière inquiétante. Il est difficile de trouver des places pour les enfants à besoins spécifiques dans les structures d’accueil de la petite enfance (crèches, groupes de jeux et écoles maternelles), et il n’existe pas assez de structures d’accueil spécialisées. De fait, un nombre important d’enfants à besoins spécifiques ne peut fréquenter de crèches ou de lieux de socialisation.
Dès lors, il est nécessaire d’investir des moyens pour l’accès des enfants à besoins spécifiques aux structures d’accueil, mais également dans la formation du personnel et dans l’engagement de personnel qualifié supplémentaire. La situation actuelle pèse sur les professionnel∙le∙s qui en plus de constater l’impossibilité de répondre à toutes les demandes voient leur charge de travail augmenter et leurs conditions de travail se dégrader.
Ainsi, les professionnel.le.s directement concernés par le manque de moyens en termes de prise en charge précoce des enfants à besoins spécifiques, et celles et ceux qui constatent les répercussions du manque de moyens alloués à la petite enfance dans leur pratique, appellent le Conseil d’Etat à répondre favorablement à la motion Moussa/Fattebert.
Elles et ils estiment aussi important d’aller plus loin que la motion, et proposent de supprimer la nécessité d’une MAR pour bénéficier du soutien de la LStE. En effet, en bas âge il est souvent trop tôt pour établir des diagnostics.
Le Syndicat des services publics est mandaté afin de coordonner les signatures de la lettre-ouverte des professionnel∙le∙s de la petite enfance.
Der Mangel an Mitteln für die Betreuung und Begleitung von Kindern mit besonderen Bedürfnissen in der Vorschulzeit (0-4 Jahre) ist im Kanton Freiburg eine Realität. Die Nachfrage nach Betreuung ist exponentiell gestiegen, die Situationen werden immer komplexer, aber die Mittel vor Ort halten nicht Schritt.
Das Ergebnis dieser Situation ist die Unmöglichkeit, Kinder mit besonderen Bedürfnissen angemessen und früh genug zu betreuen. Die Wartelisten für eine Betreuung, sei es beim FED (Früherziehungdienst), für Logopädie oder Psychomotorik, werden besorgniserregend lang. Es ist schwierig, Plätze für Kinder mit besonderen Bedürfnissen in den frühkindlichen Betreuungseinrichtungen (Kinderkrippen und Spielgruppen) zu finden, und es gibt nicht genügend spezielle Betreuungseinrichtungen. Dies führt dazu, dass eine große Anzahl von Kindern mit besonderen Bedürfnissen keine Kindertagesstätte oder Sozialisationsorte wie eine Spielgruppe besuchen kann.
Daher müssen Mittel in den Zugang von Kindern mit besonderen Bedürfnissen zu Betreuungseinrichtungen investiert werden, aber auch in die Ausbildung des Personals und die Einstellung von zusätzlichen Fachkräften. Die derzeitige Situation belastet die Fachkräfte, die nicht nur feststellen müssen, dass es unmöglich ist, allen Anfragen gerecht zu werden, sondern auch, dass ihre Arbeitsbelastung steigt und sich ihre Arbeitsbedingungen verschlechtern.
Das Personal, das direkt vom Mangel an Mitteln im Hinblick auf die frühe Betreuung von Kindern mit besonderen Bedürfnissen betroffen ist, sowie Fachkräfte, die die Auswirkungen der fehlenden Mittel für die frühe Kindheit in ihrer Praxis feststellen, fordern den Staatsrat auf, die Motion Moussa/Fattebert positiv zu beantworten.
Sie halten es auch für wichtig, über den Antrag hinauszugehen, und schlagen vor, die Notwendigkeit eines VM für die Unterstützung durch das LStE zu streichen. Im Kleinkindalter ist es nämlich oft zu früh, um Diagnosen zu stellen.
Die Gewerkschaft des öffentlichen Dienstes ist beauftragt, die Unterschriften für den Offenen Brief der Fachkräfte der frühen Kindheit zu koordinieren.